dernier ajout 26/06/2019
Quelques textes de l'AT
Voir, entendre, attacher, louer : l'histoire oubliée d'une mendiante d'amour
Une lecture toute personnelle
"À ta droite comme ton ombre tutélaire"
"Que tout ce qui est et que tous ceux qui sont louent YHWH"
Ésaïe 51
PromessesUne préparation à Ésaïe 53
Une lecture personnelle et engagée
Quelques textes du NT
"Conduire dans" ou "laisser entrer" ?
De Jean à Jésus
"C'est moi" ou "Je Suis" ?
Au baptême de Jésus, quelles furent exactement les paroles du Père au Fils selon Luc ?
Le retour des trois pèlerins
Pourquoi cette dureté de Jésus dans ses paroles à ce père suppliant ?
Marie et le jardinier
"Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu ?"
Quelle liberté ?
Quelle est l'épine dorsale de la lettre aux Éphésiens ?
Parole-logos vs. parole-rhema : une légende
Portraits alternatifs
Certains personnages bibliques sont enfermés dans des clichés de lecture ou des interprétations figées qui barrent la route du lecteur.Des lectures jouées d’avance l’empêchent dès lors d’éventuellement remarquer des indices, parfois discrets, parfois manifestes, qui lui donneraient une chance de découvrir ces personnages sous un autre angle, avec un autre œil.Certes, des lectures concurrentes n’ont pas forcément le même poids, mais il est sans doute préférable, lorsque c’est le cas, de les maintenir en tension et en suspens, quitte à renoncer à choisir, plutôt que de répéter une option de lecture juste parce qu’on nous l’a répétée. Et lorsque même des commentaires reconnus sont divisés, le lecteur ne peut faire l’économie d’un effort de lecture qui aille plus loin que la simple répétition. En général, lorsque ces personnages sont ainsi prisonniers d’un portrait fait d’avance, il s’agit d’un portrait négatif. Plus rarement l’inverse. Souvent, l'interprétation peut basculer d'un côté vers l'autre à cause d'un détail ambigu, ou d'un silence du texte. Pourquoi, dans ce cas-là, ne pas préférer la lecture qui joue en faveur de tel personnage plutôt qu'en sa défaveur?
Une autre lecture ? Un autre Zachée ?
L'autre Thomas
Quelques textes renversés
Les cas ci-dessous sont des exemples d'exégèses qui "renversent" le sens, le plus souvent dans de bonnes intentions. Une interprétation commune ou populaire est devenue une évidence, plus à force d'être répétée qu'à force d'attention au texte lui-même. Dans la plupart des cas, le sens qu'on y met (et qui ne s'y trouve pas) peut être trouvé ailleurs dans l'Écriture, avec de meilleures bases. Le mal est donc minime, et les "rectifications" suggérées – fruit de lectures, évidemment, et (d'un peu) de travail personnel – ne cherchent pas à scandaliser la piété du lecteur. Seulement à scandaliser la force des préjugés, des habitudes, et des certitudes faciles. Même si elles ne sont pas acceptées, elles peuvent du moins – quitte à les rejeter – stimuler la réflexion.
La bénédiction de toutes les "familles" en Abraham
"Un autre paragraphe qui a beaucoup souffert dans l'Église" (Gordon Fee)
Quelques remarques de Gordon FEE sur 1 Co 11:27-32 ("Discerner le corps") et 33-34 ("S"attendre les uns les autres"), et une leçon de lecture.
Éphésiens 2:5-6
"ensemble... ensemble... ensemble"
La prière de la foi : la foi de qui ?
Quelques textes précieux, mais renversés aussi
Divers textes bibliques parmi les plus connus et les plus cités, et qui occupent une grande place dans la piété, mais dans un sens qui n’est probablement pas juste en contexte. Étant donné qu’il s’agit de versets détournés de leur objet dans de nobles motifs, on pourrait hésiter à vouloir "rectifier" la compréhension commune, le sens biaisé sanctionné par l’usage ou une piété installée depuis longtemps. Mais est-ce juste? Et qu'y gagne-t-on pour finir? N’y a-t-il pas plus à gagner à plus de clairvoyance, et ce, d’autant plus lorsque plusieurs voix concordent pour rétablir un sens plus plausible? Le lecteur jugera. En général, le sens tiré à tort d’un tel texte peut être retrouvé ailleurs dans d’autres textes: mieux vaut dans ce cas s’appuyer sur ces textes-là.
Dans le contexte, il n'y a aucun changement de thème dans toute la section des vv. 15 à 35.